Dans une goêle

Nindë descendit jusqu'au fond de cale. Elle se fit ouvrir une grande porte de barreaux de fer et pénétra dans la petite cellule. Une silhouette était recroquevillée dans le fond. La souveraine entendit quelques cliquetis de chaînes, celles qui retenaient l'homme prisonnier.
D'une voix grave et sereine, elle dit :

_ "Bonjour, messire Alcibiade."

Alcibiade leva un oeil. Il somnolait légèrement. La reine venait enfin le voir, il allait bientot sortir d'ici cela voulait dire. Mais quesqu'y le retenait prissionnier au fait? Son orgeuil de ne pas demander pardon? Les yeux adorable de la reine? Il resta un moment perplexe cherchant une conduite à adopté. Il hocha la tête.
Ah vous voila!!

Vous m'oubliez!? Cela est grave mais pour certaines femmes cela peut-etre pardonné. À condition de vite détacher ces chaines!

Il y a méprise.

La souveraine, offensée par le ton léger du jeune homme, pointa son sceptre sur lui d'un air menaçant et s'écria :

_ "Méprise ? Vous avez trompé notre confiance, vous m'avez empoisonnée, vous avez livré l'une des miennes à des pirates malveillants ! Cela fait beaucoup de mauvais points pour une méprise, non ?"

Elle lui jeta un regard froid et dur.

_ "Vous devriez vous rassoir. Je veux que vous me racontiez tout."

Je suis déja assis, il n'a pas beaucoup d'espace ici! Que voulez vous que je vous dise? Je vous avais prévenue que j'étais venu pour capturer l'une des vôtres, mais vous n'avez pas voulu me croire!

Je ne vous ai pas empoissonée mais seulement endormie ou vous étiez alors mignonne comme un ange, je devrais recommencer je crois!

Allons Nindë libérer moi et nous parlerons...comme lors de notre première rencontre.

Nindë jeta un coup d'oeil derrière elle, deux sirènes montaient la garde à coté de la porte. Sécurisée, elle s'approcha d'Alcibiade et souffla :

_ "Ne jouez pas au plus malin, je pourrais tout aussi bien vous jeter aux requins. Je vais vous dire une bonne chose : si vous êtes encore en vie, c'est grâce à la demoiselle que vous avez aidé à enlever, Dame Eledhwen de Goanv, parce qu'elle m'a dit qu'au moment de la remettre aux pirates vous avez hésité. Sans cela, je crois que je vous aurais déjà brisé pour avoir osé vous jouez de moi."

Elle recula d'un pas et dit encore :

_ "Je veux savoir qui étaient ses hommes, pourquoi croyaient-ils à l'existence d'un trésor, quelle était votre part dans cet ignoble plan et qu'est-ce que vous deviez y gagner."

C'est alors qu'Eru fit irruption. Les sirènes gardiennes ne le laissèrent pas entrer dans la cellule.
Nindë se tourna vers lui et excpliqua avec négligeance :

_ "Cet homme est accusé de trahison. Il a aidé les pirates à accomplir leur méfait."

Alcibiade sourit devant son allié innatendu, voila ce qui ne plaira pas à la reine de se voir ainsi contester devant lui. Il continut à se draper dans l'arrogance. Il est loin d'être briser.

Je n'ai pas peur des requins et vous n'êtes pas une assasine et je ne me suis pas jouer de vous, vous ais-je menti? Je vous ai dit la vérité.

Toutes ces questions...

Les hommes convoitent les trésors lorsqu'ils voient le bonheur dans les yeux de ceux qui sont heureux, par jalousie ils s'inventent des trésors que possèdent ces heureux, car les vilains hommes sont incapables de s'imaginer qu'on peut être heureux sans or ou pierres précieuses.

Je ne convoitais pas l'or...mais autres choses de plus intéressant...

Libérer moi Ninde je vous en prie.

Il dit cela avec un air de petit garcon tout mignon cherchant à se faire pardonner.

Nindë croisa les bras sous sa poitrine et fixa Alcibiade.

_ "Vous avez tord de penser que je ne suis pas une assassine. Si vous aviez été assez fort pour assister au combat, vous auriez pu me voir décimer vos camarades à l'odeur pestinencielle."

Elle soupira et ajouta :

_ "Que vous nous ayez dit la vérité sur vos intentions ou non en arrivant dans le Lagon ne change pas le fait que vous nous ayez mis en danger, volontairement du surcroît. C'est punissable de mort. Qu'avez-vous à répondre à cela ?"

Ce n'était pas mes camarades car je n'ai pas d'odeur pestinenctielle...

Vos punitions sont bien sévère, mais je crois surtout que vous bluffez... c'est votre orgeuil que vous voulez venger?

Il ne parraissait pas convaincu.

Quelle satisfaction vous donnerait ma mort? Et selon qu'elle justice? Je ne reconnait pas la justice des poissons de l'océans!

Allons je serais sage à l'avenir, relachez moi gentille reine.

Il lui refit le regard désesperer d'innoncent petit garcon. C'était surprenant comme il changait rapidement d'attitude entre l'arrogance aveugle et l'innocence naive.

Eru se leva soudain, puis posa ses mains sur les lances que tenaient les gardes et, doucement mais fermement, les écarta.
Il s'avança dans la cellule, mais une des geôlières lui assena un coup du bas de sa lance sur l'échine.
Il tomba sur le parquet, le souffle coupé.


EDIT du joueur : force doit rester au RP

Nindë se tourna vers Eru la mine outrée :

_ "Messire, je vous somme de vous dispensez de donner votre avis. Je ferais ce qui sera juste, je vous prie de le croire."

Comment osait-on la contester sur ses propres terres ? Quand Alcibiade parla de la "justice des poissons de l'océan", elle le désigna de son sceptre et dit à Eru :

_ "Voyez comme ce jeune homme appelle la mort ! Chacun de ses mots provoquent encore ma colère souveraine."

Elle hurla soudain, hors d'elle :

_ "Je n'entends pas supporter plus longtemps son arrogance outrageuse ! C'est une grande offense à ma guilde !"

Puis, se calmant :

_ "Messire Eru, remontez sur le pont je vous prie. Je veux régler cette affaire sans perturbation..."

Eru tomba soudain inanimé.

Alci sourit de sa mince victoire, il avait provoqué la reine, et lui avait gardé le contrôle, mais bon il fallais se sortir de là!

Il semble que mon sort soit déja décider à l'avance, à moins que vous vouliez me faire peur!

Ce qui est déja fait car j'ai peur de ne pas revoir vos yeux quand je serais dans l'eau avec les requins. J'espère qu'ils vous laisseront un morceau de moi en souvenir. Si ils me trouvent comestibles! Il n'aurait pas une cellule plus confortable?

Je ne suis pas présentable pour vos requins! Et encore moins pour vous. Cela est un peu honteux, je suis rouge, sisisi, mais la noirceur de la poussière d'ici me recouvre le visage c'est pour cela que vous ne voyez rien! Faites attention à votre robe.

Je ne voulais pas faire de mal, c'est par amour que j'ai fait ca... relachez moi et je ferais tout ce que vous voudrez!

Sa vue était trouble, il tenta de reprendre son souffle, mais resta à terre.
Il se revit à la guerre, il se revit rencontrant Tatiane, arrivant sur le lagon, rencontrant Apri, rencontrant Isambre, puis il revit son pays, la beauté de cet endroit.
Un peu de sang coula de sa bouche, quelques pleurs de ses yeux,tandis que sa vie découlait devant ses yeux. Non, il allait se redresser, se redresser...

[HRP]Alcibialde, MP[/HRP]
[HRP]Nindë, MP[/HRP]

Nindë vit Eru bouger de quelques centimètres. Elle ordonna à ses gardiennes de l'aider à se relever. Une fois que ce fut fait, la reine lui expliqua :

_ "Vous pouvez demander à être soigné, monseigneur. Remontez sur le pont. Mes soeurs me sont fidèles. Si je dis que personne ne doit passer, personne ne passe. C'était folie de violer cette règle."

Puis, reportant son attention sur Alcibiade :

_ "Quand à vous, je vais peut-être vous laisser aller finalement. La douleur de la mort n'est peut-être pas suffisante pour votre cas. Vous avez essayé de me charmer pour mieux me tromper, je vous punirais donc par là où vous avez pêché. J'informerai toutes les femmes des Royaumes environnants de votre traîtrise et aucune femme vertueuse ne pourra s'intéresser à vous."

Le reine réfléchit encore.

_ "Moui... c'est peut-être la solution."

Pour lui même.

Si ce n'est que ca comme punition ! Encore un triomphe pour mes beaux yeux.

À Nindë. Il était néanmoins un peu indigné.

Mais ce n'est pas vrai! Je n'ai pas essayer de vous charmer pour vous tromper!! Détrompez vous!

À ce prix là je préfère rester votre prissionier ou serviteur!

À part: "Jeune fou, je devrais en profiter pour sortir, ahh quel idiot, mais je déteste perdre!"

Vous êtes beaucoup trop bonne, je préfère encore les requins, quand j'étais gamin, les punitions de ma mère était bien plus terrible!

Nindë fit un petit signe de la main négligent aux gardiennes qui ouvrirent la porte de la goêle et la reine hurla littéralement sur Eru :

_ "Cessez immédiatement vos caprices ou je vous fais pendre aux cotés d'Alcibiade !"

Non mais quel toupet tout de même ! Se tournant vers le prisonnier:

_ "Bon... Je vais vous laisser partir finalement. Mon message de prévention circulera dès demain et vous serez interdit à vie de visite sur le Lagon. Si l'une des miennes vous y découvre, elle aura l'autorisation de vous abattre sur le champ. Cela vous convient-il à présent ?"

Il semble qu'Eru avait toute pris l'attention de la reine.

Vous me banissez loin de vous? C'est trop cruel! Mais je n'ai pas le choix de m'y plier.

Mieux vallait fuir pour le moment, l'orgeuil repasserait. Et lui également.

Je vous remercie sincèrement pour votre clémence.

Il me reste donc une journée pour partir c'est bien cela?! Je ramasse mes affaires et je partirai...

Il avait une idée derrière la tête.

[Chers lecteurs et lectrices de ce RP, sachez que la mort d'Eru a été voulu par lui même. Il ne s'agit donc pas d'une liberté arbitraire.
Merci de votre compréhension.]

Nindë commençait à dire...

_ "Je demandais à ce jeune homme une explication pour ses actes afin de pouvoir le juger et..."

... quand la dague vint se planter dans le bois derrière elle. Elle écarquilla ses yeux à présent injectés de sang. Quand Eru posa son front sur le sien, c'en fut trop. Avant même que les gardiennes n'aient le temps de pointer leurs lances sur l'homme, Nindë s'était emparée d'une dague attachée à l'arrière de la ceinture du jeune homme et l'avait plongé dans son coeur.

Nindë regarda tristement le corps d'Eru s'affaisser et rencontrer lourdement le sol. Le sang du jeune homme avait entâché la belle robe blanche de la Reine.
La demoiselle resta interdite un instant, devant le sombre spectacle d'un homme se vidant de son sang et jeta un coup d'oeil autour d'elle. Les deux gardiennes avaient elles-aussi les rivés sur le cadavre, la bouche grande ouverte, le souffle coupé. Puis l'une d'elle se reprit et, laissant tomber sa lance de nâcre sur le sol souillé, elle s'avança jusqu'à sa souveraine :

_ "Vostre Majesté, vous avez fait ce que vous deviez faire. La faute n'est point votre. Cet homme vous a provoqué."

Mais Nindë n'entendait pas. Elle releva la tête et tourna un regard glacé vers Alcibiade toujours enchaîné.